La Traversée d’une œuvre

Objectifs de l’asbl La Traversée d’une œuvre

 

En juillet 2015, l’association La Traversée d’une Œuvre (en abrégé LTO) est portée officiellement sur les fonts baptismaux. L’austère texte du Moniteur belge définit les buts de l’asbl en ces termes « L’association a pour buts l’étude, la valorisation et la promotion, sous quelque forme que ce soit, du patrimoine mobilier public ou privé, conservé sur le territoire de la Belgique. ». Il s’agit d’éditer des études sur des « Trésors » classés ou non et des œuvres majeures et exceptionnelles de notre patrimoine.

La Traversée d’une Œuvre est une appellation curieuse ou plutôt énigmatique qui nécessite quelques explications. L’ambiguïté de l’expression permet de dégager une double perspective : la perspective diachronique : l’œuvre a traversé l’espace et le temps ; la perspective synchronique : l’œuvre est traversée par les regards multiples, croisés, pluridisciplinaires.
Il revient à Paul Bruyère la paternité de ce projet éditorial. Il estimait avec raison que l’étude ne pouvait faire l’économie de la diversité des approches qui seule pouvait en rendre compte avec le plus de fidélité.

L’œuvre, après un périple souvent demeuré inconnu, subit aujourd’hui un questionnement multiple qui ne renonce à aucune interrogation : historique, esthétique, comparatiste, archéologique, anthropologique, technique, … Tous les moyens d’investigation concourent à son intelligence et visent à faire apparaître le(s) sens apparent(s), le(s) sens caché(s), le(s) sens commandé(s), mais aussi (et peut-être par-dessus tout) les sensations qu’elle fait naître. C’est dans cette logique que l’association La Traversée d’une Œuvre marche sur les pas de Paul Bruyère, son Président-fondateur.